En 2002-2003, on comptait 4 979 112 élèves inscrits dans les écoles élémentaires et secondaires au Canada. De l’année scolaire 2000-2001 à celle de 2002-2003, les effectifs ont diminué de 0,5% en tout.
Quelques provinces et territoires ont rapporté une modeste augmentation des inscriptions dans les écoles élémentaires et secondaires. De 2000-2001 à 2002-2003, les effectifs en Ontario ont vu une hausse de 1,1% et ceux d’Alberta ont augmenté de 0,9%. C’est dans les territoires que l’on a constaté les plus grandes hausses d’inscriptions : les Territoires du Nord-Ouest on vu une hausse de 1,4% et le Nunavut a déclaré la plus grande augmentation des effectifs, à 3,1%.
Effectifs à temps plein dans les écoles élémentaires et secondaires publiques,au Canada, par province et territoire, 2000-2001 à 2002-2003
2000-2001
2001-2002
2002-2003
% changement 2000-2001 à 2002-2003
Terre-Neuve & Labrador
87 438
84 173
81 651
-6,6%
Île du-Prince-Édouard
23 591
23 355
23 132
-1,9%
Nouvelle-Écosse
155 873
153 450
150 599
-3,4%
Nouveau-Brunswick
124 942
122 732
120 600
-3,5%
Québec
1 094 333
1 090 435
1 083 427
-1,0%
Ontario
2 019 835
2 039 013
2 042 392
1,1%
Manitoba
187 944
181 232
180 895
-3,8%
Saskatchewan
178 461
175 116
171 674
-3,8%
Alberta
178 461
175 116
171 674
-3,8%
Colombie-Britannique
589 914
587 198
580 407
-1,6%
Yukon
5 608
5 402
5 414
-3,5%
Territoires du Nord-Ouest
9 291
9 366
9 422
1,4%
Nunavut
8 289
8 412
8 545
3,1%
CANADA
5 001 913
4 998 050
4 979 112
-0,5%
Source: Calculs du Conseil canadien de développement social, d'après des données de Statistique Canada Indicateurs sommaires des écoles publiques pour les provinces et les territoires 1996-1997 à 2002-2003/ Cat. # 81-595-MIF2004022.
Effectifs au postsecondaire
En 2001-2002, il y avait au Canada 689 700 étudiants inscrits à temps plein ou à temps partiel dans des programmes de premier cycle dans des établissements postsecondaires comme les universités, les collèges et les écoles de formation professionnelle. Les effectifs ont augmenté au postsecondaire. De 1997-1998 à 2001-2002, le nombre d’étudiants inscrits dans des programmes du premier cycle a augmenté de 8,5%.
La croissance des effectifs pendant cette période a été plus forte parmi les étudiants à temps plein. On dénombrait 482 100 étudiants à temps plein en 1997-1998, et en 2001-2002, ce nombre était passé à 528 200 - soit une hausse de 9,6%.
On constate une différence marquée dans les effectifs selon les sexes dans cette période de quatre ans. Le nombre d’étudiantes du premier cycle à temps plein a augmenté de 13,3%, par rapport à une augmentation de 4,9% pour les étudiants.
Les effectifs à temps partiel ont eux augmenté de 5,3% dans cette période, les inscriptions étant plus nombreuses chez les étudiants du sexe masculin. De 1997-1998 à 2001-2002, le nombre d’étudiants du premier cycle à temps partiel a augmenté de 8,1%, tandis que la hausse était de 3,7% pour les étudiantes, néanmoins le nombre d’étudiantes à temps partiel était encore beaucoup plus élevé que celui des étudiants. Sur les 161 500 étudiants inscrits au premier cycle à temps partiel en 2001-2002, 98 900 - soit 61,2% - étaient des femmes et 62 600 (38,7%) des hommes.
Frais de scolarité
Depuis plusieurs années, les frais de scolarité ont augmenté au Canada. En 2005-2006, la moyenne des frais de scolarité au premier cycle étaient de 4 214 $ - en hausse par rapport à 3 328 $ en 1999-2000, soit une augmentation de 26,6%.
Dans l’ensemble, les frais de scolarité ont augmenté partout au pays, à l’exception de Terre-Neuve-et-Labrador et du Manitoba. À Terre-Neuve-et-Labrador, les frais de scolarité ont chuté de 22,7% de 1999-2000 à 2005-2006, tandis qu’au Manitoba on a noté une baisse de 6,2%. C’est en Colombie-Britannique que les frais de scolarité ont augmenté le plus : en 2005-2006, la moyenne des frais de scolarité au premier cycle étaient de 4 874 $ en Colombie-Britannique, soit une hausse de 89,8% par rapport à 1999-2000. En Nouvelle-Écosse comme au Nouveau-Brunswick, les frais de scolarité ont augmenté de plus de 45% sur cette période de six ans.
Beaucoup de diplômés universitaires et des collèges font face à d’énormes dettes en terminant leurs études postsecondaires. Parmi les étudiants de collèges et d’universités qui se sont diplômés en 2000, 33% des diplômés de collèges et 34% des diplômés universitaires avaient à rembourser des emprunts de sources gouvernementales, 8% des deux groupes avaient à rembourser des emprunts de sources non gouvernementales, et 8-11% devaient rembourser de l’argent aux deux sources. Cependant, 51% des étudiants de collèges et 47% des étudiants universitaires ne devaient pas rembourser d’argent après avoir obtenu leur diplôme.
Dépenses pour l’éducation
En 2002-2003, les dépenses totales pour l’éducation au Canada s’élevaient à 6 667 $ par étudiant. C’est dans les Territoires du Nord-Ouest et au Yukon que les coûts étaient les plus élevés - à plus de 10 000 $ par étudiant - et on trouvait les plus bas dans les provinces de l’Atlantique, où les coûts moyens par étudiant allaient d’un plafond de 6 253 $ à Terre-Neuve-et-Labrador au niveau plus bas de 5 344 $ en Nouvelle-Écosse.
Les coûts de l’éducation ont augmenté. De l’année scolaire 2000-2001 à 2002-2003, Les dépenses pour l’éducation par étudiant ont augmenté de 2,8% dans l’ensemble au Canada. Le Nouveau-Brunswick était la seule province à indiquer une baisse des dépenses par étudiant ( - 0 , 7 %) . La plus forte hausse sur cette période de deux ans a été enregistrée à Terre-Neuve-et-Labrador, où les coûts par étudiant ont fait un saut de 14%, suivis de ceux de la Saskatchewan qui ont augmenté de 10,4%.
Enseignant(e)s
En 2001-2002, on comptait 309 852 enseignants travaillant à temps plein dans les écoles élémentaires et secondaires au Canada. Cela représentait une baisse de 0,4% par rapport a l’année précédente.
Le nombre d’enseignants à temps plein a diminué dans la plupart des provinces, à l’exception des Territoires du Nord-Ouest - qui ont indiqué une augmentation de 4,3% de son personnel enseignent - et de l’Alberta, où le nombre d’enseignants à temps plein a augmenté de 3,7%. La Saskatchewan a aussi indiqué une petite augmentation de 1,4%.
Niveau de scolarisation
En 2003, 44% de la population active au Canada (personnes de 25 à 64 ans) avaient un diplôme collégial ou universitaire. Cela représentait le plus haut niveau parmi tous les pays de l’OCDE. Les États-Unis se classaient en deuxième place, à 38%, et le Japon était troisième, à 37%.
En 2004, une étude menée par Statistique Canada a révélé que 59,1% des Canadiens de 25 à 54 ans avaient un certificat postsecondaire ou un diplôme universitaire, 8,0% avaient suivi des cours postsecondaires, 20,1% avaient un diplôme du secondaire et 12,9% avaient une scolarité inférieure au niveau secondaire.
Au Canada, c’est la Nouvelle-Écosse qui avait la plus forte proportion de population (de 25 à 54 ans) avec un niveau d’éducation postsecondaire, à 62%. Le Québec et l’Ontario enregistraient aussi des niveaux élevés de scolarisation au niveau postsecondaire, à 60,9% et 60,4% respectivement. Le Manitoba avait la plus faible proportion de diplômés du postsecondaire au Canada (52,5%).
Alphabétisation
L’Enquête sur la littératie et les compétences des adultes (ELCA) de 2004 a révélé qu’un nombre considérable de Canadiens ont de faibles compétences en compréhension de textes et en numératie. (Pour avoir une description détaillée de cette enquête de Statistique Canada, menée conjointement avec l’Organisation de coopération et de développement économiques, veuillez aller à la fin de cette fiche d’information). Parmi la population de 16 à 65 ans, les niveaux de compétences en alphabétisation ont eu des scores moyens sur les quatre échelles de l’évaluation, soit la compréhension de textes suivis, la compréhension de textes schématiques, la numératie et la résolution de problèmes.
Dans le domaine de la compréhension de textes suivis, la majorité des Canadiens (38,6%) a obtenu des scores au niveau 3, tandis que 19,5% atteignaient le plus haut niveau (niveaux 4 et 5), 27,3% se classaient au niveau 2, et 14,6% enregistraient des scores au plus bas niveau de la compréhension de textes suivis.
Les 14,6% des Canadiens qui ont obtenu des scores au plus bas niveau de la compréhension de textes suivis en 2003 représentent bien plus de trois millions de Canadiens qui ont des problèmes à comprendre de la documentation écrite et qui très probablement ont du mal à lire. Cette proportion avait quelque peu diminué depuis 1994, quand 17% des Canadiens s’étaient classés dans ce niveau le plus bas.
Proportion de la population canadienne, de 16 à 65 ans, selon le niveau d'alphabétisation, 2003
Niveau 1 (plus bas)
Niveau 2
Niveau 3
Niveaux 4 et 5 (plus haut)
Compréhension de textes suivis
14,6%
27,3%
38,6%
19,5%
Compréhension de textes schématiques
15,6%
27,0%
36,9%
20,5%
Numératie
19,5%
30,3%
33,4%
16,9%
Résolution de problèmes
29,7%
38,8%
26,2%
5,4%
Source: Statistique Canada, Enquête sur la littératie et les compétences des adultes, 2004.
Alphabétisation par province
Selon les résultats de l’ELCA, les niveaux de compétence n’étaient pas répartis également au Canada, et on dénotait une variation considérable dans les compétences moyennes en alphabétisation entre les provinces et territoires. Le Yukon, la Colombie-Britannique, l’Alberta et la Saskatchewan ont obtenu des scores moyens significativement plus élevés que la moyenne nationale dans tous les domaines.
Le Yukon a obtenu les scores les plus élevés en alphabétisation au pays. Dans le domaine de la compréhension de textes suivis, 27,3% des répondants du Yukon ont obtenu des scores au plus haut niveau (niveaux 4 et 5), tandis que pour l’ensemble du Canada, on n’a enregistré que 17% de répondants à ce niveau.
L'Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, l'Ontario, le Manitoba et les Territoires du Nord-Ouest ont obtenu des scores moyens qui étaient environ équivalents à la moyenne nationale pour le Canada dans les quatre domaines, tandis qu’à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nouveau-Brunswick, au Québec et au Nunavut que l'on a enregistré des scores de beaucoup inférieurs à la moyenne nationale dans tous les domaines.
Compréhension de textes suivis, selon le niveau, par province et territoire, 2003 Population de 16 à 65 ans
Moyenne de compétence sur des textes suivis
Niveau 1 (plus bas)
Niveau 2
Niveau 3
Niveaux 4 et 5 (plus haut)
Terre-Neuve & Labrador
24,0%
30,8%
32,8%
12,4%
île du-Prince-Édouard
19,9%
29,6%
34,0%
16,6%
Nouvelle-Écosse
17,3%
27,5%
38,4%
16,8%
Nouveau-Brunswick
22,7%
33,3%
31,6%
12,4%
Québec
22,3%
32,3%
32,8%
12,6%
Ontario
21,3%
26,7%
35,0%
17,0%
Manitoba
18,2%
28,1%
37,2%
16,5%
Saskatchewan
13,5%
26,6%
38,9%
21,0%
Alberta
13,6%
25,9%
39,6%
21,0%
Colombie-Britannique
17,3%
22,7%
37,2%
22,9%
Yukon
10,5%
22,9%
39,3%
27,3%
Territoires du Nord-Ouest
19,3%
25,8%
35,1%
19,8%
Nunavut
47,2%
25,8%
19,5%
7,5%
Source: Statistique Canada, Enquête sur la littératie et les compétences des adultes, 2004.
Perspective internationale
Au niveau international, le Canada se classe troisième sur sept pays pour le plus haut niveau de l’échelle de compréhension de textes suivis, avec 19,5% des répondants atteignant les niveaux 4 et 5. Les Bermudes se classaient en haut de l’échelle, avec 26,3% de sa population adulte atteignant le plus haut niveau en compréhension de textes suivis, et la Norvège arrivait en deuxième place, à 20,6%. (Les autres pays faisant partie de l’enquête comprenaient l’Italie, la Suisse, les États-Unis et l’état du Nuevo Leon au Mexique).
Le Canada s’est aussi classé troisième dans le domaine de la numératie, avec 16,9% de la population adulte atteignant le plus haut classement (niveaux 4 et 5). Dans ce domaine d’alphabétisation, la Suisse se classait en tête (22,9%), suivie de près par la Norvège (18,4%).
C’est en compréhension de textes schématiques que le Canada a enregistré le score le plus remarquable. Avec 20,5% des Canadiens atteignant les niveaux 4 et 5 dans ce domaine, le Canada se classait troisième sur les sept pays de l’étude. La Norvège se classait en tête avec 27,9% et les Bermudes en seconde place, avec 21,1%.
Dans le dernier domaine de l’évaluation - la résolution de problèmes - le Canada n’a pas si bien réussi. La Suisse arrivait en première place, avec 7,3% de sa population atteignant les niveaux 4 et 5 dans ce domaine, suivie de près par la Norvège à 7,2%, puis les Bermudes arrivaient en troisième place, à 6,5%. Seulement 5,4% de la population canadienne atteignait le plus haut niveau de compétence dans ce domaine.
Population de 16 à 65 ans ayant atteint le plus haut niveau d'alphabétisation, selon le domaine, 2003
Compréhension de textes suivis
Compréhension de textes schématiques
Numératie
Résolution de problèmes
Bermudes
26,3%
21,1%
16,0%
6,5%
Canada
19,5%
20,5%
16,9%
5,4%
Italie
3,5%
3,6%
3,0%
1,2%
Norvège
20,6%
27,9%
18,4%
7,2%
Nuevo Leon, Mexique
0,7%
1,7%
n.d.
n.d.
Suisse
12,1%
15,1%
22,9%
7,3%
États-Unis
12,8%
15,0%
12,7%
n.d.
n.d. = données non disponibles Source: Enquête sur la littératie et les compétences des adultes, 2004.
Notes sur l’ELCA :
L'Enquête sur la littératie et les compétences des adultes (ELCA) est un projet conjoint du gouvernement du Canada, et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Au Canada, on a évalué plus de 23 000 personnes de 16 à 65 ans pour leur compétence dans quatre domaines d’alphabétisation : compréhension de textes suivis, compréhension de textes schématiques, numératie et résolution de problèmes. Les compétences ont ensuite été évaluées du plus bas niveau (niveau 1) au plus élevé (niveau 4-5) dans chacun des domaines.
Domaines d’alphabétisation:
Compréhension de textes suivis : connaissances et compétences nécessaires pour comprendre et utiliser l’information contenue dans des textes suivis, tels des éditoriaux, les nouvelles, des poèmes et des romans.
Compréhension de textes schématiques : connaissances et compétences requises pour repérer et utiliser l’information présentée sous diverses formes, entre autres, les demandes d’emploi, les fiches de paie, les horaires de transport, les cartes routières, les tableaux et les graphiques.
Numératie : connaissances et compétences requises pour répondre efficacement aux exigences mathématiques de diverses situations. [Cette échelle de numératie remplace l’échelle quantitative utilisée dans l’EIACA, dans laquelle on demandait aux répondants de faire des opérations arithmétiques d’après de l’information contenue dans des textes, continus ou non continus].
Résolution de problèmes : les pensées et les actions sont orientées vers des buts dans une situation où il n'existe aucune procédure courante de résolution. La personne qui résout les problèmes a un but plus ou moins bien défini, mais elle ne sait pas immédiatement comment l'atteindre. La compréhension de la situation du problème et sa transformation progressive fondée sur la planification et le raisonnement constituent le processus de la résolution de problèmes.
Niveaux d’alphabétisation :
Niveau 1 : dénote un niveau de compétences très faible; par exemple, la personne peut être incapable de déterminer correctement la dose d’un médicament à administrer à un enfant d’après le mode d’emploi indiqué sur l’emballage.
Niveau 2 : les répondants du niveau 2 peuvent lire uniquement des textes simples, explicites, corres