18 juin 2001
Andrew Jackson Directeur de la recherche
Résumé
On a fait l’argumentation d’un côté comme de l’autre de l’éventail politique que la mondialisation néo-libérale amorce des pressions irrésistibles pour «l’harmonisation vers le bas» des normes sociales, et qu’elle oblige de plus en plus les pays à se conformer plus étroitement au modèle américain d’aide sociale minimaliste et de profonde inégalité. Les pressions à la baisse suscitées par la concurrence internationale existent vraiment, surtout en ce qui a trait aux régimes fiscaux progressifs et aux transferts de redistribution du revenu. Pourtant, la politique sociale progressiste encourage non seulement la justice sociale, mais elle contribue également à un bon rendement économique. En pratique, il y a de façon étonnante très peu d’indication d’une harmonisation vers le bas de la politique sociale ou d’un mouvement généralisé vers une plus grande inégalité du revenu après impôts parmi les pays du monde industrialisé avancé (OCDE). Tandis que l’inégalité a augmenté aux É-U et au Canada, certains pays européens ont pu maintenir des niveaux élevés de bien-être social et des sociétés relativement égalitaires tout en participant aussi avec succès à la «nouvelle économie mondiale». Ceci dit, des dispositions clés dans les accords sur le commerce international et l’investissement risquent de freiner de plus en plus la politique sociale progressiste. Il faudra de toute évidence soutenir la politique sociale progressiste par des modifications à la dynamique de la mondialisation néo-libérale.
Le document intégral est disponible sur le site anglais du Conseil.
Énoncés de politiques
Le Conseil canadien de développement social
190, rue O'Connor, Suite 100 Ottawa, Ontario, Canada K2P 2R3 Tél : 613-236-8977; Fax : 613-236-2750; Courriel : conseil@ccsd.ca
|